Hier soir, l’équipe de France a livré un match historique.
Les joueurs français ont pu remonter un handicap de 2 buts en s'imposant
3-0 contre l’équipe Ukraine. Ce qui a
attiré mon attention dans ce match c’est une banderole portée par des supporters
français, sur laquelle il est écrit : « Impossible n’est pas français ! ».
Après une petite recherche sur le net, Cette expression
serait issue d'une lettre écrite par Napoléon Ier .Le Général Jean Lemarois,
commandant de la ville de Magdebourg lors de la campagne d'Allemagne, écrit à l'Empereur pour lui dire que la défense de
la ville lui paraît impossible face aux coalisés. Napoléon Ier lui répond par
ces mots : "Ce n'est pas possible, m'écrivez-vous ; cela n'est pas
français", ce qui aurait été transformé plus tard en "impossible
n'est pas français".
C’est vrai que je suis un grand fan du bon football, mais je
préfère parler éducation, le domaine qui m’intéresse le plus. Je crois que ce
qu’on dit du foot peut se dire aussi de l’éducation puisque tout objectif nécessite
du travail.
Au Maroc il est temps de savoir ce que nous voulons et pour être
plus précis il faut d’abord se mettre d’accord sur les
objectifs à atteindre au moyen et au long terme et puis travailler en silence. Le
problème de l’éducation n’est pas question de langue, au moins aujourd’hui, comme il l’estime
le président de la Fondation Zakoura pour l'éducation, Noureddine Ayouch, qui affirme qu'il faut revoir l'enseignement des
langues au Maroc et reconnaître la darija et l'Amazigh comme des langues
nationales. Je suis d’accord que la diversité
linguistique est une richesse qu’Il faut renforcer
et qu’enseigner avec la langue maternelle donnera de bons résultats, car
un enfant à l’âge de scolarisation a déjà acquit cette langue oralement et il
reste à travailler l’écrit, chose difficile pour l’arabe dialectale à la
déférence de l’Amazigh qui a connu un
grand progrès au niveau de l’aménagement linguistique et il reste à améliorer la qualité de son enseignement. A mon
avis, ce n’est pas le moment, il faut d’abord mettre l’enseignement sur les bons rails avant
d’entamer une telle initiative. Nous ne voulons pas perdre plus de temps à expérimenter
comme nous l’avons perdu de 1985 à nos jours.
L’éducation est un facteur décisif pour le développement des
pays et surtout pour l’avenir des générations à venir alors, il n’est pas
question de changer de politique
éducative à chaque fois qu’on change de
couleur politique. L’éducation doit être un projet national réalisé par la
contribution de tous les intervenants dans ce domaine épineux sous enseigne; impossible n’est pas marocain !