mercredi 20 novembre 2013

« Impossible » n’est pas marocain !


  

   Hier soir, l’équipe de France a livré un match historique. Les joueurs français ont pu remonter un handicap de 2 buts en s'imposant 3-0  contre l’équipe Ukraine. Ce qui a attiré mon attention dans ce match c’est une banderole portée par des supporters français, sur laquelle il est écrit : « Impossible n’est pas français ! ».
Après une petite recherche sur le net, Cette expression serait issue d'une lettre écrite par  Napoléon Ier .Le Général Jean Lemarois, commandant de la ville de Magdebourg lors de la campagne d'Allemagne, écrit  à l'Empereur pour lui dire que la défense de la ville lui paraît impossible face aux coalisés. Napoléon Ier lui répond par ces mots : "Ce n'est pas possible, m'écrivez-vous ; cela n'est pas français", ce qui aurait été transformé plus tard en "impossible n'est pas français".
C’est vrai que je suis un grand fan du bon football, mais je préfère parler éducation, le domaine qui m’intéresse le plus. Je crois que ce qu’on dit du foot peut se dire aussi de l’éducation puisque tout objectif nécessite du travail.
    Au Maroc il est temps de savoir ce que nous voulons et pour être plus  précis  il faut d’abord se mettre d’accord sur les objectifs à atteindre au moyen et au long terme et puis travailler en silence. Le problème de l’éducation n’est pas question  de langue, au moins aujourd’hui, comme il l’estime le président de la Fondation Zakoura pour l'éducation, Noureddine Ayouch, qui  affirme qu'il faut revoir l'enseignement des langues au Maroc et reconnaître la darija et l'Amazigh comme des langues nationales. Je suis d’accord que la diversité linguistique est une richesse qu’Il faut  renforcer  et qu’enseigner avec la langue maternelle donnera de bons résultats, car un enfant à l’âge de scolarisation a déjà acquit cette langue oralement et il reste à travailler l’écrit, chose difficile pour l’arabe dialectale à la déférence de l’Amazigh qui a  connu un grand progrès au niveau de l’aménagement linguistique et il reste  à améliorer la qualité de son enseignement. A mon avis, ce n’est pas le moment, il faut d’abord  mettre l’enseignement sur les bons rails avant d’entamer une telle initiative. Nous ne voulons pas perdre plus de temps à expérimenter comme nous l’avons perdu de 1985 à nos jours.
     L’éducation est un facteur décisif pour le développement des pays et surtout pour l’avenir des générations à venir alors, il n’est pas question de changer  de politique éducative à  chaque fois qu’on change de couleur politique. L’éducation doit être un projet national réalisé par la contribution de tous les intervenants dans ce domaine épineux  sous enseigne; impossible n’est pas marocain !

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